Gérer l’échec

L’échec une sanction administrative, résultat de l’application des règlements des sections en matière d’examens et d’échecs.

il faut distinguer entre échec simple ou définitif, dont les conséquences sont différentes. Dans le cas d’un échec simple la répétition est autorisée, alors que dans le cas d’un échec définitif (ou double échec), l’étudiant doit dans la plupart des cas quitter l’EPFL.

il faut également faire la différence entre échec et abandon : l’échec est par définition hétérodéterminé, indépendant de la volonté de l’individu, alors que l’abandon est le plus souvent autodéterminé : l’étudiant décide d’abandonner.

Un échec aux examens, c’est un moment difficile à passer où vous, étudiants, êtes souvent désemparés. Or, si vous preniez le temps d’analyser les raisons qui ont conduit à cet échec, vous pourriez en tirer des conclusions constructives, qui vous permettront d’éviter de répéter les mêmes erreurs. Ce site vous propose un outil en matière de gestion de l’échec, pour effectuer cette analyse de la manière la plus rationnelle et structurée possible. C’est un guide qui vous permet de développer une réflexion et de vous poser les questions clés pour décider de votre stratégie future.

Il propose:

A tous les étudiants de toutes les années qui se posent les questions suivantes:

  • je ne suis pas sûr de réussir, j’ai peur d’échouer, que faire si j’échoue ?
  • j’ai échoué, vaut-il la peine de me représenter aux examens ?
  • je suis en échec à l’année, quelle stratégie adopter ?
  • je ne peux pas continuer dans ma section, que puis-je faire d’autre ?

Dans une perspective d’aide à l’action : à l’ensemble des étudiants en fin de semestre qui vont passer des examens, en particulier à ceux des 1res années dans la mesure où les échecs sont plus nombreux en début de formation, et qui se demandent que faire en cas d’échec probable ou effectif lors d’une 1re ou 2e tentative. Dans une perspective de prévention : à l’ensemble des étudiants qui ne sont pas actuellement en examens ou en situation d’échec, mais qui sauront qu’à l’avenir un tel outil existe quoi qu’il leur arrive dans une prochaine session.

Le contenu de ce site a été conçu pour le Service des Affaires Estudiantines par Françoise Galley, Sociologue, Chargée de recherches Observatoire EPFL Science, Politique et Société.

Le concept ainsi qu’une grande partie du contenu de ce site ont été tirés du mémoire de diplôme :

“Réalisation d’un outil informatif et de bilan personnel face à l’échec universitaire: La brochure: Un échec ! Comment rebondir ?” (brochure plus disponible). Catherine Mivelaz (2000) / Université de Lausanne, SSP, Institut de psychologie

L’échec académique, même s’il est difficile à vivre sur le moment, représente le plus souvent un accident de parcours dans la trajectoire d’un étudiant.

Il donne néanmoins fréquemment lieu à des réactions émotionnelles aiguës qui vont d’un sentiment de révolte ou de tristesse à des manifestations d’anxiété accompagnées, le cas échéant, de troubles du sommeil ou de l’appétit. Ces difficultés sont en général passagères et se résolvent d’elles-mêmes.

Si elles persistent au delà de quelques semaines ou deviennent trop envahissantes, le recours à un soutien spécialisé peut se révéler utile. Des entretiens psychothérapiques peuvent permettre de comprendre comment l’échec s’inscrit dans le trajet existentiel de l’étudiant, quelles résonances affectives il a peut-être induites. Par ailleurs, le contact avec un psychothérapeute permet parfois de déceler des problèmes psychologiques ou psychiatriques, dépression par exemple, méconnus jusque là et susceptibles d’avoir joué un rôle dans l’échec.

Consultation psychothérapique 

Service des Affaires Estudiantines – EPFL