Relever les dĂ©fis usuels de l’enseignement

MĂȘme les enseignant-e-s les plus chevronnĂ©-e-s peuvent Ă©prouver des difficultĂ©s. MĂȘme si vous connaissez la matiĂšre sur le bout des doigts et que vous vous prĂ©parez avec soin, vous pourriez ĂȘtre confrontĂ©-e Ă  une classe d’Ă©tudiant-e-s angoissĂ©s, peu intĂ©ressĂ©s ou dĂ©sorientĂ©s. Dans de tels cas, prenez du recul et un temps de rĂ©flexion.

En outre, n’hĂ©sitez pas Ă  partager vos prĂ©occupations avec quelqu’un qui puisse vous aider, comme par exemple :

  • le-s dĂ©lĂ©guĂ©-e-s des Ă©tudiant-e-s
  • un-e collĂšgue de confiance (Ă©change d’expĂ©rience ou observation mutuelle de cours)
  • un-e conseiller/Ăšre pĂ©dagogique du CAPE
  • le ou la directeur/trice ou adjoint-e de section

Cette section apporte des suggestions sur la façon d’aborder quelques-unes des difficultĂ©s habituelles en matiĂšre d’enseignement.

Les Ă©tudiant-e-s de l’EPFL sont gĂ©nĂ©ralement tout Ă  fait capables et trĂšs intĂ©ressĂ©s par leur sujet. Mais en mĂȘme temps, ils ont beaucoup de cours et de devoirs ainsi qu’une vie en dehors de l’Ecole. Il peut donc arriver que certains Ă©tudiant-e-s arrivent en retard ou ne viennent pas du tout au cours. Quelques enseignant-e-s ont Ă©galement remarquĂ© une baisse de frĂ©quentation des Ă©tudiant-e-s aprĂšs la publication de leurs notes de cours (sous forme de livre).

Il y a de nombreuses raisons pour qu’un-e Ă©tudiant-e manque un cours. Ils ou elles peuvent considĂ©rer comme prioritaires les cours qui ont le plus de crĂ©dits ou ceux qui les intĂ©ressent fondamentalement le plus, estimer que les supports de cours sont suffisamment bien faits pour qu’ils n’aient pas besoin d’assister au cours, ou juger que le cours n’ajoute pas grand-chose Ă  leur apprentissage. De votre point de vue en tant qu’enseignant-e, vous devriez essayer de contrĂŽler ce qui est contrĂŽlable (en donnant les cours les plus attrayants et percutants possibles), mais accepter qu’un certain absentĂ©isme est la norme. En dĂ©finitive, c’est ce que l’étudiant-e apprend – et non l’enseignement qu’il ou elle reçoit – qui compte.

Il est Ă  noter que, formellement, il n’y a pas de rĂšgle Ă©crite sur la participation aux cours. Il existe un consensus prĂ©voyant une libertĂ© de participation pour les cours thĂ©oriques mais une volontĂ©, voire une nĂ©cessitĂ© que les Ă©tudiant-e-s participent aux cours Ă  contrĂŽle continu (par exemple ceux avec des tests intermĂ©diaires). Mais en fait il n’y a pas de contrĂŽle des prĂ©sences.

Bien entendu, assister aux cours est gĂ©nĂ©ralement bĂ©nĂ©fique pour l’apprentissage des Ă©tudiant-e-s. D’un point de vue didactique, les heures de contact prĂ©vues dans chaque livret de cours ont un rĂŽle important Ă  jouer dans l’apprentissage. Cependant, pĂ©naliser les absent-e-s ou faire de la rĂ©tention d’informations ne donne gĂ©nĂ©ralement pas de bons rĂ©sultats. Au contraire, les Ă©tudiant-e-s rĂ©agissent bien Ă  la transparence :

  • communiquez les dates des tests ainsi que les dĂ©lais de rendu d’un travail Ă  toute la classe par e-mail ou sur le site web officiel du cours.
  • rendez les documents de cours accessibles directement (site web, vente de polycopiĂ©s, bureau de l’enseignant-e, 
) et informez-en la classe.

Une premiĂšre Ă©tape pour renforcer la prĂ©sence des Ă©tudiant-e-s peut ĂȘtre de savoir pourquoi ils ou elles ne viennent pas. Par exemple, les dĂ©lĂ©guĂ©-e-s de classe peuvent ĂȘtre en mesure de vous aider en recueillant les motifs de non-participation invoquĂ©s par votre classe. Vous trouverez des conseils sur la façon d’amĂ©liorer l’engagement des Ă©tudiant-e-s dans vos cours ici.

Capter l’attention des Ă©tudiants est un Ă©lĂ©ment important de l’efficacitĂ© pĂ©dagogique. Cependant, il peut parfois sembler que les Ă©tudiant-e-s sont inattentifs, rĂ©ticents Ă  lever la main, ne posent pas de questions et ne prennent aucune initiative, ou restent silencieux quand vous posez une question. Il peut Ă©galement vous sembler que certains Ă©tudiant-e-s Ă©vitent le contact visuel avec vous ou fuient votre regard quand vous posez des questions.

Il est important de noter que certains de ces comportements peuvent ĂȘtre d’origine culturelle. Dans certains pays, il est habituel pour les Ă©tudiant-e-s de poser des questions aux enseignant-e-s, de demander des prĂ©cisions ou d’exprimer spontanĂ©ment leurs idĂ©es en classe. En Suisse (comme dans de nombreux autres pays), ce n’est pas si frĂ©quent et beaucoup d’étudiant-e-s n’ont pas l’habitude de rĂ©pondre aux questions de l’enseignant-e ou de poser des questions quand ils ne comprennent pas. Dans certaines cultures, le contact visuel avec un reprĂ©sentant de l’autoritĂ© est considĂ©rĂ© comme impoli. Ainsi, mĂȘme si les Ă©tudiant-e-s restent silencieux et Ă©vitent votre regard, cela ne signifie pas qu’ils n’écoutent pas attentivement.

Toutefois, une classe silencieuse peut ĂȘtre frustrante pour l’enseignant-e, surtout si vous sentez que vous n’obtenez pas d’informations sur ce que les Ă©tudiant-e-s assimilent et les points qui leur posent problĂšme. Voici quelques idĂ©es qui peuvent vous aider Ă  obtenir une participation plus active des Ă©tudiant-e-s :

  • Il faudra peut-ĂȘtre du temps aux Ă©tudiant-e-s pour prendre l’habitude de participer en classe. Si vous voulez qu’ils ou elles s’investissent, intĂ©grez des activitĂ©s participatives dĂšs le dĂ©but du semestre et poursuivez-les au moins quelques semaines. Une fois que les Ă©tudiant-e-s s’habituent Ă  participer, cela devient plus facile.
  • Parfois, les enseignant-e-s posent des questions rhĂ©toriques auxquelles ils rĂ©pondent immĂ©diatement dans le cadre de leur cours. Ainsi, lorsque qu’ils souhaitent rĂ©ellement des rĂ©ponses des Ă©tudiant-e-s, la classe prend souvent ceci pour une autre question rhĂ©torique qui n’appelle pas de rĂ©ponse de sa part. Si vous voulez que les Ă©tudiant-e-s rĂ©pondent Ă  une question en classe, il faut donc que ce soit clair pour eux. Introduisez la question par une formule du type « OK, je vais poser une question et j’attends de vous que vous me donniez la rĂ©ponse ».
  • Si vous posez une question, donnez aux Ă©tudiant-e-s le temps de rĂ©flĂ©chir avant de demander une rĂ©ponse. Il vous faudra peut-ĂȘtre accepter quelques moments de silence gĂȘnĂ© (environ 10 secondes) pendant qu’ils ou elles rĂ©flĂ©chissent, mais si vous rĂ©pondez trop vite Ă  votre propre question, la prochaine fois ils se contenteront d’attendre. Si vous n’obtenez pas du tout de rĂ©ponse, vous pourriez peut-ĂȘtre proposer une approche « think, pair, share » (dĂ©crite ci-dessous) plutĂŽt que de donner votre propre rĂ©ponse.
  • Si les Ă©tudiants sont rĂ©ticents au fait de poser des questions en public, vous pouvez utiliser l’application SpeakUp pour crĂ©er un espace temporaire et anonyme de partage de questions sur internet. Via cette application, les Ă©tudiants peuvent soumettre des questions anonymement ou bien voter pour les questions posĂ©es par d’autres. Vous pouvez prendre quelques minutes pendant un cours pour traiter les questions les plus populaires de vos Ă©tudiants.
  • Si un-e Ă©tudiant-e pose une question ou rĂ©pond Ă  une question, il faut lui faire savoir que sa contribution est apprĂ©ciĂ©e. Essayez d’éviter les rĂ©ponses qui suggĂšrent que la question est redondante (comme « OK, je viens de l’expliquer mais permettez-moi d’y revenir ») ou que leur rĂ©ponse paraĂźt stupide. Bien entendu, vous n’allez pas dire Ă  un-e Ă©tudiant-e qu’une rĂ©ponse fausse est juste, mais vous pouvez le lui faire savoir en douceur, en disant par exemple : « Beaucoup de gens donnent la mĂȘme rĂ©ponse, c’est une erreur trĂšs commune », ou « Vous y ĂȘtes presque, mais pas tout Ă  fait ».
  • Un-e Ă©tudiant-e peut ne pas savoir si la question qu’il ou elle pose est bonne ou hĂ©siter sur la façon de la formuler. Si vous leur demandez d’avoir d’abord une brĂšve discussion avec un-e camarade de classe avant d’inviter toute la classe Ă  poser des questions, cela leur donne la possibilitĂ© de formuler leur question et d’avoir des commentaires sur sa pertinence avant de parler devant toute la classe. Cela peut leur donner la confiance nĂ©cessaire pour prendre la parole (cette approche est appelĂ©e « think, pair, share »).
  • Dans les classes plus grandes, vous pouvez utiliser des « clickers Â» et des tests conceptuels pour amener les Ă©tudiant-e-s Ă  rĂ©flĂ©chir au contenu du cours, Ă  l’appliquer et Ă  vous donner un retour sur leur comprĂ©hension de la matiĂšre.
  • Si vous ne voulez pas passer du temps sur des questions et discussions en classe, mais souhaitez tout de mĂȘme un retour des Ă©tudiant-e-s sur ce qu’ils comprennent ou non, demandez-leur Ă  la fin du cours d’écrire un bref rĂ©sumĂ© des principaux points du cours et des points qui leur ont posĂ© problĂšme. Vous pouvez recueillir ces rĂ©sumĂ©s de façon anonyme. Du point de vue de l’étudiant-e, faire un tel rĂ©sumĂ© l’aide Ă  organiser ses pensĂ©es et Ă  mieux comprendre le contenu du cours. De votre point de vue, c’est une excellente source de commentaires anonymes (cette approche est appelĂ©e « petit papier Â»).

Les Ă©tudiant-e-s s’investissent pour diverses raisons, mais surtout ils ou elles ont tendance Ă  travailler plus s’ils voient l’applicabilitĂ© et l’utilitĂ© de ce que vous leur demandez de faire. Vous pouvez trouver d’autres idĂ©es dans la section « Comment motiver mes Ă©tudiant-e-s Â».

La langue d’enseignement de votre cours est fixĂ©e dans le livret des cours, qui fait office de contrat avec les Ă©tudiant-e-s : le cours doit ĂȘtre enseignĂ© dans la langue indiquĂ©e sur la fiche de cours. Si vous souhaitez changer la langue d’un cours, il faut contacter votre directeur/trice de section, mais vous devez savoir qu’il existe des rĂšglements sur la langue d’enseignement (voir ici).

N’oubliez pas que mĂȘme les Ă©tudiant-e-s ayant une bonne maĂźtrise d’une seconde langue peuvent nĂ©anmoins trouver assez difficile de suivre un cours universitaire dans cette langue. Il peut ĂȘtre utile de leur fournir un glossaire des termes techniques, et aussi d’éviter d’utiliser plusieurs termes diffĂ©rents pour le mĂȘme concept ou phĂ©nomĂšne.

Dicter Ă  un smartphone pour transcrire en texte ce que vous dites, peut vous donner un retour sur la façon dont ce que vous dites peut ĂȘtre perçu par les Ă©tudiants.

Le Centre de langues de l’EPFL propose des cours de français et d’anglais spĂ©cialement conçus pour aider les professeur-e-s Ă  enseigner dans une langue Ă©trangĂšre (français ou anglais). Plus prĂ©cisĂ©ment, si l’anglais est une seconde langue pour vous, vous trouverez plus d’informations ici. Si le français est une seconde langue pour vous, l’information se trouve ici.

Trouver le juste équilibre

« Bonjour tout le monde ! PrĂȘts pour un nouveau projet passionnant ? ». Vous entrez dans votre classe plein-e d’énergie et prĂȘt-e Ă  « sĂ©duire » les Ă©tudiant-e-s avec le nouveau projet que vous avez Ă  l’esprit. Mais vous ĂȘtes accueilli-e par des froncements de sourcils et des plaintes sans fin : « On a trop Ă  faire, on n’a pas le temps, la journĂ©e n’a que 24 heures
 ». Parfois, les Ă©tudiant-e-s n’ont pas lu la littĂ©rature recommandĂ©e et n’assistent pas aux sĂ©ances d’exercices. Et par contre, il y a des moments oĂč les Ă©tudiant-e-s pensent qu’ils auraient dĂ» travailler davantage pour un cours, Ă©tant donnĂ© le nombre de crĂ©dits qu’il offre.

Par consĂ©quent, une charge de travail Ă©quilibrĂ©e nĂ©cessite la bonne quantitĂ© de travail pour le dĂ©fi qu’il reprĂ©sente et sa part dans la note finale. En gĂ©nĂ©ral, il est important pour l’enseignant-e d’avoir une vision claire des acquis de formation visĂ©s et des activitĂ©s d’apprentissage les mieux adaptĂ©es, de sorte Ă  donner le bon type et la bonne quantitĂ© de projets, exercices et devoirs.

Avoir une idĂ©e gĂ©nĂ©rale de la durĂ©e moyenne de travail de l’étudiant-e pour chaque exercice, projet ou cours permet d’équilibrer sa charge de travail. Voici quelques chiffres :

  • Un crĂ©dit ECTS reprĂ©sente en moyenne environ 2 heures de travail hebdomadaires pour l’étudiant-e sur un semestre de 14 semaines de cours (2 crĂ©dits correspondent Ă  environ 4 heures, 3 crĂ©dits Ă  6 heures, etc.).
  • Cette charge de travail comprend Ă  la fois le temps passĂ© en classe selon l’horaire du cours et le travail de l’étudiant-e en dehors des cours. Par exemple, un cours avec une pondĂ©ration de 3 crĂ©dits ECTS peut comprendre 2 heures de cours, 1 heure d’exercices, et 3 heures de travail personnel censĂ© couvrir les devoirs, l’étude personnelle et la prĂ©paration Ă  l’examen, soit autant de temps en plus du cours que de temps passĂ© en classe.
  • Le systĂšme de crĂ©dits ECTS offre une flexibilitĂ© considĂ©rable. L’équilibre entre les cours, exercices et travail personnel de l’étudiant-e peut ĂȘtre adaptĂ© en fonction du cours. Certains enseignements peuvent comprendre plus d’heures de travail individuel de l’étudiant-e (cours, devoirs, projets, etc.) et moins de cours, laboratoires ou exercices programmĂ©s. Étant donnĂ© que les Ă©tudiant-e-s pensent parfois en termes d’horaires plus que de crĂ©dits ECTS, il faudra peut-ĂȘtre leur rappeler la pondĂ©ration des crĂ©dits et la façon idĂ©ale de rĂ©partir leur temps de travail.
  • Les Ă©tudiant-e-s ont parfois tendance Ă  consacrer plus de temps aux projets et moins qu’il n’en faudrait aux exercices en fonction de leur pondĂ©ration de crĂ©dits. Vous devrez peut-ĂȘtre leur rappeler les crĂ©dits associĂ©s Ă  chaque composante du cours.
  • Les Ă©tudiant-e-s se plaignent parfois si la charge de travail paraĂźt importante, mais cela n’affecte pas leur Ă©valuation de l’ensemble du cours s’ils estiment ce travail productif. Par contre, les tĂąches qu’ils perçoivent comme dĂ©nuĂ©es de sens ou procĂ©dant d’une mauvaise organisation leur occasionnent une grande frustration.

Pour plus d’informations, jetez un Ɠil sur le systĂšme des crĂ©dits. Les crĂ©dits allouĂ©s sont stipulĂ©s dans le livret des cours.

Coordonner la charge de travail avec vos collĂšgues


N’oubliez pas non plus de coordonner la charge de travail assignĂ©e Ă  vos Ă©tudiant-e-s avec celle d’autres cours. L’expĂ©rience a montrĂ© que le nombre de rendus attendus de chaque Ă©tudiant-e Ă  la fin du semestre peut ĂȘtre excessif. En outre, il faut tenir compte du fait que pour les cours inter-sections les Ă©tudiant-e-s ont souvent des dĂ©lais diffĂ©rents. Un autre aspect Ă  considĂ©rer est le type de travaux ou projets. En effet, il peut ĂȘtre demandĂ© aux Ă©tudiant-e-s de faire des projets sur des thĂšmes similaires par des enseignant-e-s diffĂ©rents, ce qui reprĂ©sente pour une de la rĂ©pĂ©tition pure.

Il vaut la peine d’échelonner les dĂ©lais de rendus et de les coordonner avec les autres membres du corps enseignant de votre section. Les discussions informelles ou les rencontres formelles, telles que les commissions d’enseignement, permettent de s’assurer que la date et le type de missions ne se chevauchent pas. Vous pouvez Ă©galement consulter l’horaire des cours d’une classe.

Quels types de travaux demander aux Ă©tudiants et pourquoi ?

Vous entendrez peut-ĂȘtre vos Ă©tudiant-e-s se plaindre non seulement du nombre, mais aussi de la nature des travaux qui leurs sont demandĂ©s, estimant qu’ils sont hors de propos ou inutiles en fonction des acquis de formation visĂ©s. Il est essentiel que les Ă©tudiant-e-s saisissent la valeur du travail que vous leur demandez pour qu’ils s’y investissent.

La nature des travaux dĂ©pend bien entendu de la culture d’enseignement de la discipline, du niveau d’étude et des objectifs de formation. Par exemple, des exercices d’application conviennent bien pour les cours de base de premiĂšre annĂ©e. La motivation des Ă©tudiant-e-s Ă  les faire augmente beaucoup si leur contenu est en rapport avec la section. Des problĂšmes, des projets, des Ă©tudes de cas ou des analyses d’articles scientifiques sont plus appropriĂ©s pour les cours orientĂ©s section ou mĂ©tier et Ă  un niveau plus avancĂ© des Ă©tudes. Plus le travail demandĂ© est liĂ© Ă  des applications professionnelles, plus les Ă©tudiants s’y investiront.

Puisque c’est principalement en faisant qu’on apprend, il est important de donner des travaux Ă  faire aux Ă©tudiants. En gĂ©nĂ©ral, il vaut mieux donner des travaux plus directifs et guidĂ©s en dĂ©but de cursus et augmenter les attentes en matiĂšre d’autonomie Ă  mesure de l’avancement dans le plan d’études.

Travailler efficacement en Ă©quipe est une compĂ©tence transversale importante pour les Ă©tudiant-e-s en ingĂ©nierie et les ingĂ©nieur-e-s. Les vidĂ©os et les ressources PDF complĂ©mentaires ci-dessous prĂ©sentent les dĂ©fis usuels ainsi que des stratĂ©gies utiles pour faciliter le travail en groupe. Vous ĂȘtes invitĂ©-e Ă  les utiliser vous-mĂȘme et les partager avec vos Ă©tudiant-e-s, collĂšgues


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