Sophie Caquot


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Sophie Caquot

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Etudiante en sciences et ingĂ©nierie de l’environnement

Nous avons reçu comme premier objectif d’analyser l’impact de l’autoroute situĂ©e prĂšs du bĂątiment GĂ©opolis de l’UniversitĂ© de Lausanne (UNIL). Pour y parvenir, nous avons mesurĂ© les Ă©missions sonores et les polluants atmosphĂ©riques qui pourraient atteindre le bien-ĂȘtre et la santĂ© des Ă©tudiants de l’UNIL et des habitants des rĂ©sidences voisines.

Cette partie de travail a Ă©tĂ© en majeure partie assurĂ©e par les ingĂ©nieurs en environnement, bien que les dĂ©placements pour les prises de mesures aient Ă©tĂ© effectuĂ©s par l’ensemble du groupe. Des notions de chimie atmosphĂ©rique et de mĂ©thode de traitement de donnĂ©es (Excel, Matlab) Ă©taient nĂ©cessaires pour cette Ă©tape. A ce stade, j’ai donc pu remarquer la diffĂ©rence entre ma formation et celle des architectes, qui Ă©taient moins aptes Ă  fournir un travail d’analyse expĂ©rimentale.

Nous avons dĂ» ensuite concevoir un projet de construction de barriĂšre le long de l’autoroute afin d’en limiter les nuisances. Cette Ă©tape s’est basĂ©e sur une collaboration entre les architectes et les ingĂ©nieurs civils, les uns proposant des plans et dessins crĂ©atifs et esthĂ©tiques, les autres modĂ©lisant la structure de soutien et les matĂ©riaux envisageables. Les ingĂ©nieurs en environnement sont aussi intervenus dans cette phase pour traiter des normes lĂ©gislatives en matiĂšre d’émissions et pour fixer les objectifs Ă  atteindre grĂące Ă  cette construction.

On voit donc que dans ce travail interdisciplinaire, chacun a trouvĂ© sa place. Nous avons tous Ă©tĂ© surpris par les capacitĂ©s des autres sections Ă  produire un travail de grande qualitĂ©. Par exemple, les ingĂ©nieurs ont Ă©tĂ© impressionnĂ©s par les qualitĂ©s artistiques des architectes, tandis que ces derniers ont reconnus nos capacitĂ©s scientifiques et numĂ©riques. Pendant cette semaine ENAC, nous avons donc beaucoup appris sur les autres sections et l’étendue des domaines qui touchent l’amĂ©nagement du territoire. On peut en effet citer l’étude d’impact de l’homme sur l’environnement et l’approche expĂ©rimentale (Ă©tude du sol, de l’atmosphĂšre, de l’eau, de la pollution, traitement de donnĂ©es), l’architecture (conception, dessin et modĂ©lisation 3D, coupes, profilĂ©s), et le gĂ©nie civil (Ă©tude de la structure, du maintien des constructions, calculs trĂšs approfondis et minutieux).

Ce travail de groupe m’a rĂ©ellement permis de dĂ©velopper mes capacitĂ©s d’organisation et de gestion du temps. En effet, une petite semaine pour Ă©laborer un tel projet passe trĂšs vite, et il faut savoir faire preuve d’une grande collaboration et de confiance en les autres pour que le travail soit non seulement rĂ©parti efficacement, mais surtout, intelligemment, selon les compĂ©tences de chacun. L’interdisciplinaritĂ© est un aspect essentiel des trois formations que nous avons choisies et reprĂ©sente la clĂ© du dĂ©veloppement durable. Ce point se remarque lorsque nous nous trouvons face Ă  un projet rĂ©el d’amĂ©nagement du territoire.

Je suis trĂšs heureuse d’avoir choisi cette semaine ENAC, car le sujet m’a Ă©normĂ©ment plu, les superviseurs Ă©taient trĂšs enthousiastes et l’ensemble du groupe Ă©tait motivĂ© pour fournir un travail de qualitĂ©.