Benjamin Schenk

Benjamin Schenk

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Etudiant en génie civil

Partager ses connaissances et ses idĂ©es avec des Ă©tudiants issus d’autres domaines n’est pas toujours facile. Il faut souvent essayer de trouver des moyens simples et efficace de communiquer. Il est aussi parfois nĂ©cessaire de faire confiance aux autres et de renoncer Ă  avoir une comprĂ©hension approfondie des domaines qui ne sont pas les nĂŽtres.

J’étais le seul Ă©tudiant en gĂ©nie civil de mon groupe, composĂ© de quatre autres Ă©tudiants en architecture. Lorsque nous avons dĂ» concevoir un coffrage en bĂ©ton, j’ai eu le sentiment d’ĂȘtre respectĂ© et reconnu pour mes compĂ©tences. J’étais comme une conscience qui validait leur proposition, en fonction de la sĂ©curitĂ© structurale sous l’effort du bĂ©ton. Pour communiquer, j’ai beaucoup profitĂ© de la maniĂšre de travailler des architectes: les dessins et les croquis aident vraiment Ă  montrer et Ă  dĂ©crire nos idĂ©es.

Nous avions un but commun, mais le chemin pour y arriver Ă©tait diffĂ©rent. En tant qu’ingĂ©nieur en gĂ©nie civil, l’esthĂ©tique m’importe peu, surtout pour un coffrage. En gĂ©nĂ©ral, nous souhaitons plutĂŽt que l’assemblage de diffĂ©rentes piĂšces d’un coffrage soit facile et que celui-ci supporte la pression exercĂ©e. Pour les architectes, une certaine beautĂ© de l’objet est importante. Ils amĂšnent ainsi de nouvelles idĂ©es en ce sens et sont plus rĂ©volutionnaires que les ingĂ©nieurs, qui auront tendance Ă  ĂȘtre plus conservateurs. Cette crĂ©ativitĂ© aide beaucoup dans la recherche, parce que sans nouvelles idĂ©es, il est impossible, de trouver de meilleurs solutions Ă  tester.