Interspecies Interfaces (Part II) – Shape of Language

Le travail collaboratif de Tapprest explore la façon dont les développements technologiques émergents et les imaginaires sociaux interagissent avec le sujet post-industriel de manière affective, préconsciente et sensorielle, souvent dans le cadre de scénarios spéculatifs.

© Emilia Tapprest, Interspecies Interfaces (Part II) – Shape of Language, 2025

© Visual: Jakob Kirch, Lamm & Kirch

HALOS
EPFL Pavilions – Pavilion A
Curatrice et Responsable du programme : Giulia Bini

Dates de l’exposition : 06.06–29.06.2025
Du mardi au dimanche : 11h00 – 18h00

Interspecies Interfaces (Part II) – Shape of Language

Les sens des autres espèces sont à l’écoute de phénomènes extérieurs au sensorium humain, qu’il s’agisse de champs électromagnétiques subtils, de fluctuations mineures des turbulences ou des vibrations de l’air, de l’eau et de la terre, ou des traces moléculaires les plus imperceptibles. Interspecies Interfaces s’intéresse aux développements émergents en matière d’augmentation sensorielle et d’IA, explorant comment la convergence de ces technologies pourrait profondément modifier la capacité des humains à comprendre les réalités sensorielles d’autres animaux. Pendant leur résidence à l’EPFL, Wilson et Tapprest proposeront des scénarios dans lesquels ces convergences technologiques ont été étendues et sont devenues largement utilisées, en considérant leurs implications potentielles sur les valeurs et les comportements collectifs.

L’IA devient rapidement la base d’interprétation entre de grands ensembles de données complexes, y compris les enregistrements de la communication animale. Alors que les humains post-industriels rencontrent principalement les résultats de l’IA sous forme de textes et d’images sur des écrans, l’augmentation sensorielle pourrait aider à traduire ces informations dans d’autres modalités de détection de l’environnement, ouvrant la possibilité d’étendre la conscience inter-espèces et environnementale des canaux intellectuels aux canaux affectifs et expérientiels au sein des mondes de vie humains. Les recherches du duo à l’EPFL aboutiront à une série de vignettes cinématographiques qui inviteront le public à habiter des mondes spéculatifs après l’arrivée des interfaces inter-espèces.

Matthew C. Wilson and Emilia Tapprest
Photo by Silvia Longhi - Fabrica Research Centre
Photo : Silvia Longhi – Fabrica Research Centre

Emilia Tapprest

Emilia Tapprest (NVISIBLE.STUDIO) est une cinéaste et artiste visuelle franco-finlandaise basée à Amsterdam. Son travail collaboratif explore les façons dont les systèmes, interfaces et acteurs plus-que-humains interagissent avec les sujets postindustriels de manière affective et préconsciente. Tapprest est tutrice au Master Geo-Design à la Design Academy Eindhoven et ancienne résidente de l’Institute for Advanced Study à l’Université d’Amsterdam (2023–24), Rupert AiR (2023), du programme de développement de talents du Stimuleringsfonds (2021–22) et de la Jan van Eyck Academie (2021). Ses projets ont été présentés sur des plateformes telles que VISIO European Programme on Artists’ Moving Images, Bologna Art City, Vdrome, MU Hybrid Art House, Kunstverein Schattendorf et le National Space Centre en Irlande.

Emilia Tapprest website