Patrimoine, anthropologie et techniques (HAT)

HAT propose une approche anthropologique de la fabrique du patrimoine dans une perspective comparative. Cette approche établit des liens entre les connaissances technologiques et la transmission des savoir-faire patrimoniaux, remettant en question les distinctions établies entre l’environnement bâti et la culture vivante.

Gulou, Chine 2018 – photo: Florence Graezer Bideau

Le groupe de recherche “Patrimoine, anthropologie et techniques”, anciennement connu sous le nom de “Patrimoine, culture et ville”, étudie le rôle des acteurs sociaux dans la fabrique du patrimoine. Ses recherches englobent les politiques culturelles, territoriales et urbaines, et explore les modalités de transmission des connaissances. Le patrimoine, phénomène universel, agit comme un réservoir de mémoire et d’identité humaines. Intrinsèquement lié à l’espace, aux expériences quotidiennes et aux politiques, il se réfère au passé, informe le présent et façonne l’avenir.

Comprendre la dynamique du patrimoine c’est poser la question des valeurs culturelles et du processus de formation de l’identité, dimension essentielle dans un monde en constante mutation. Les travaux de l’équipe de recherche explorent les mécanismes narratifs, opérationnels et technologiques du patrimoine. Ils analysent les conséquences des politiques publiques dans les domaines de la culture, de l’innovation, de la politique, de l’économie et de l’environnement.

Avec une approche anthropologique, la recherche de HAT s’appuie sur divers domaines tels que les études critiques du patrimoine, l’histoire, la sociologie, les sciences politiques, la géographie, l’architecture et les études urbaines. Elle aborde les questions de gouvernance, de technologie et d’environnement. Les travaux traduisent l’importance grandissante du patrimoine dans les politiques culturelles nationales et internationales. Ils rendent aussi compte d’une sensibilité accrue aux liens entre les individus et leur environnement, ainsi qu’aux interactions humain-machine. A cet effet, ils s’intéressent particulièrement aux perceptions et aux usages sociaux du patrimoine. Cette approche permet de renforcer l’innovation située à l’intersection des connaissances en ingénierie et en technologie.