Quel type de recherche avec les animaux ?

Pesée d’une souris au Centre de PhénoGénomique de l’EPFL © Bruno Marquis

Pesée d’une souris au Centre de PhénoGénomique de l’EPFL © Bruno Marquis

La recherche dans les domaines essentiels de la médecine humaine et animale a besoin de modèles animaux spécifiques, associés à d’autres approches (in silico, in vitro). L’implication des animaux dans la recherche n’est cependant pas systématique à l’EPFL, où plusieurs équipes travaillent sur des modèles de substitution.

Les domaines de recherche de l’EPFL ayant besoin de modèles animaux

Grâce à l’expérimentation animale, les scientifiques de l’EPFL ont pu réaliser des avancées importantes dans de nombreux domaines. Voici la liste des plus récentes :

 

Espèces d’animaux présentes dans les animaleries de l’EPFL

Chiffres

En 2022, l’EPFL a mené des recherches avec 29 147 animaux, dont 93 % étaient des souris. Une expérience d’observation sans contrainte a été menée sur 7 chiens domestiques, accompagnés de leur propriétaire. Les expériences sur des primates ont été menées en collaboration avec une autre université suisse. 

Degré de gravité

La pesée des intérêts entre le potentiel de souffrance animale et la nécessité d’apprendre, de découvrir et/ou de guérir est une préoccupation éthique majeure dans la recherche avec les animaux. Les contraintes liées aux interventions ou les mesures exécutées au cours d’une expérience sont classifiées selon leur degré de gravité, allant de 0 (pas de contrainte) à 3 (forte contrainte). Il est important de préciser que, selon la loi suisse, le bénéfice attendu d’expériences sur les animaux doit être plus important pour la société que la souffrance et l’atteinte à la dignité des animaux. La pesée des intérêts est établie selon un processus d’autorisation et de contrôle très strict, décrit ici.

Pour en savoir plus, voir le document édité par swissuniversities: Recherche et expérimentation animale en Suisse: degrés de gravité.