Etienne Kraehenbuehl

NĂ© en 1953, Etienne KrĂ€henbĂŒhl se forme en autodidacte. A partir des annĂ©es 1980, il commence Ă  exposer et Ă  recevoir des commandes pour des sculptures privĂ©es ou publiques. En 1997, il rencontre le physicien Rolf Gotthardt de l’EPFL, spĂ©cialisĂ© dans les alliages «à mĂ©moire de formes». Ces alliages stimulent la quĂȘte plastique de l’artiste qui inscrit ainsi le temps au cƓur de ses Ɠuvres. Etienne KrĂ€henbĂŒhl expose dans les annĂ©es 2000 Ă  l’Espace Arlaud Ă  Lausanne, Ă  la galerie Joan Gaspar Ă  Barcelone, Ă  Art MĂŽtiers, Ă  Tokyo, Ă  San Francisco. Il vit Ă  La Sarraz (VD).


Au fil de l’O (2013)

Acier corrodé, acier inoxydable, 4 x 11 x 9m.
Emplacement : Place SG

Au fil de l’O a Ă©tĂ© offerte Ă  l’Ecole par un professeur de l’EPFL. Une sĂ©rie de treize cercles mĂ©talliques rayonnant autour d’un cercle plein sont tenus par des cĂąbles amarrĂ©s Ă  une structure quadrangulaire qui fait office de cadre. Le titre, immĂ©diatement lisible dans l’Ɠuvre, Ă©voque les ondes de l’eau lorsqu’un objet vient troubler sa surface. Les sons sont des ondes : de lĂ©gĂšres collisions des Ă©lĂ©ments concentriques crĂ©e une musique improvisĂ©e de la nature. La sculpture devient un organisme au comportement propre qui Ă©chappe Ă  la rationalitĂ© et au contrĂŽle.

Au fil de l’O, 2013, par Etienne KrĂ€henbĂŒhl

Bing Bang (2016)

ChĂȘne brĂ»lĂ© et patinĂ©, acier inoxydable, fils en nickel-titane.
Hauteur : 5.90m.
DiamĂštre : 2.5m.
Emplacement dÚs nov. 2016: Bùtiment ArtLab, extérieur

Bing Bang a Ă©tĂ© achetĂ© grĂące Ă  un gĂ©nĂ©reux comitĂ© de soutien et situĂ©, selon la vision de l’architecte Kengo Kuma, entre deux pavillons du bĂątiment ArtLab. Ainsi la sculpture entre-t-elle en rĂ©sonance avec le lieu en proposant un dialogue avec les matĂ©riaux, notamment le bois. Une immense sphĂšre de bĂątons en bois de chĂȘne patinĂ© ondule. Grand mobile opaque, la sculpture se meut en une chorĂ©graphie imprĂ©visible. Les bois ondoient, se balancent, s’entrechoquent, se repoussent ; la sphĂšre se fait, se dĂ©fait, se refait, se dilate comme par enchantement. La sculpture, dans son mouvement qui semble naturel, s’amplifie, se contracte, animĂ©e par un souffle. Des sonoritĂ©s rĂ©sultent de la rencontre fracassante ou caressante des bois. Bing Bang est une sorte d’instrument de musique cosmique traduisant de maniĂšre poĂ©tique le vacarme et le carillon originel, le premier souffle de l’univers.

Bing Bang (2016), par Etienne KrĂ€henbĂŒhl

→ Fiche complùte des deux oeuvres (pdf)