Catherine Bolle

Les interventions artistiques de Catherine Bolle s’insèrent directement dans les bâtiments du Quartier Nord de l’EPFL construits par le bureau lausannois Richter & Dahl Rocha Associés SA, en particulier les logements pour étudiants et le SwissTechConventionCenter (STCC).

Née en 1956, Catherine Bolle suit d’abord une formation technique et scientifique avant de se former forme à l’Ecole des beaux-arts de Sion. Depuis les années 1990, elle intègre ses œuvres dans l’espace et développe des collaborations avec des architectes. Catherine Bolle puise son inspiration dans la nature au travers de ses matériaux (minéraux, végétaux) et de ces processus. S’emparant de manière non conventionnelle des différents médiums (photographie, peinture, gravure, installation, édition) elle crée une œuvre lyrique. Elle travaille à Lausanne.


Le Chromoscope ou l’Expérience-Métis, en commun les couleurs (2013)

Films colorés dans composition du verre, pigments, oxydes naturels, liants sur panneaux de fibro-ciment. 2’000 m2
Emplacement : Résidence étudiants Atrium Quartier Nord

Tel un effet de miroir, une série de murs colorés prend place à l’extérieur autour des coursives couvertes et une série intérieure s’ajuste dans les corridors et les espaces communs. Catherine Bolle cherche à faire œuvre avec l’architecture plutôt que de déposer dans l’espace un objet supplémentaire. Elle a décliné une gamme de pigments issues de dix-huit ocres, terres et oxydes naturels auxquels elle a ajouté dix-huit coloris industriels. Un immense nuancier est ainsi inséré dans l’architecture, jeu de coloris qui s’harmonisent, se répondent telles les notes d’une partition musicale. Toutefois chaque orientation géographique des bâtiments décline une tonalité propre.

Le Chromoscope ou l’Expérience-Métis (2013), par Catherine Bolle

Le Semainier et son double, Les cordes lumineuses (2014)

Cellules à colorants de type Grätzel.
Luminaires composés de 2 cordes LED.
Emplacement : Swiss Tech Convention Center (STCC), Quartier Nord

Catherine Bolle a tiré parti d’une innovation technologique, les cellules Grätzel du nom de leur inventeur, le Professeur de l’EPFL Michaël Grätzel. Avec l’assistance d’un autre artiste spécialiste de la lumière, Daniel Schläpfer, elle a imaginé une forme contemporaine de vitrail. La composition est rythmée par des vides qui sont comme les silences et qui laissent voir, lorsqu’on est à l’intérieur, les changements atmosphériques de l’extérieur. Au nombre de sept comme les jours de la semaine – d’où le titre le Semainier – le nombre des intervalles se retrouve dans les sept luminaires en corde tressée de rouge et de vert des Cordes lumineuses.

Le Semainier et son doubles, les cordes lumineuses (2014), par Catherine Bolle

→ Fiche complète des deux oeuvres (pdf)