Le bonheur quand tout va mal

Chercher le bonheur par temps calme quand la vie est clĂ©mente est une chose. Le faire en pleine tempĂȘte en est une autre. Des Ă©preuves surviennent dans la vie : pertes, deuils, relations rompues, examens ratĂ©s, difficultĂ©s professionnelles ou financiĂšres, maladies. Dans ce genre de circonstances, peut-on parler de bonheur ? Peut-ĂȘtre qu’à certains moments il n’y a pas de bonheur ?

La voie est alors davantage celle du constat du malheur et de ce qu’il nous fait, de ce qu’il gĂ©nĂšre en nous. Le malheur par moment prend toute la place, toute l’attention. Pour un temps laisser tristesse, angoisse, culpabilitĂ© ou colĂšre nous parler. Entrer dans l’épaisseur d’une rĂ©alitĂ© qui peut blesser. Ne pas la nier au nom d’un impĂ©ratif Ă  ĂȘtre heureux en permanence. Il y a un temps pour le deuil, pour la vulnĂ©rabilitĂ©, pour la perte, pour les pleurs. Et si au final, vivre le malheur permettait de vivre le bonheur ?

Bonne nouvelle : le niveau de satisfaction dans la vie aprÚs une perte se rétablit à son niveau initial aprÚs une certaine période.