On observe trop souvent
- un manque d’information, une ignorance des règlements, des délais
- une méconnaissance des autres possibilités de formation que l’EPFL ou l’Université
- des difficultés à élaborer des alternatives, un manque d’une vision claire sur ses possibilités et ses limites
En réalité plusieurs possibilités s’offrent à l’étudiant en échec
Deux tentatives sont possibles pour les mêmes examens.
Attention :
- pour les examens propédeutiques, toutes les branches des blocs échoués doivent être repassées. Un deuxième échec correspond à un échec définitif qui exclut des études ultérieures à l’EPFL.
- Lisez les plans d’études et règlements de votre section
- Lisez l’ordonnance générale sur le contrôle des études à l’EPFL dans Polylex
Echec à l’examen propédeutique : répétition de l’année
Si vous décidez de répéter l’année, nous vous conseillons d’analyser sérieusement les causes de votre 1er échec et d’entreprendre rapidement des actions pour corriger le tir. Le bilan personnel (situation personnelle, méthodes de travail et comment augmenter vos chances de réussite) peut vous aider dans cette démarche.
Vous trouverez le détail sur cette page.
Les personnes qui ont échoué définitivement à un examen dans une section sont exclues des EPF.
Une formation à l’université ou à l’ETHZ
Passer à l”université va certainement entraîner un changement important dans la matière étudiée. Par contre, les exigences par rapport à votre autonomie dans le travail, à votre responsabilisation face aux études restent les mêmes, voire seront plus importantes. Pour évaluer la pertinence d’un tel changement nous vous recommandons de faire votre bilan personnel afin d’analyser votre situation académique et personnelle. Attention aux délais !
Transferts de l’EPFL à une autre université
- Voir les conditions de l’université d’arrivée. Les délais sont propres à chaque université, renseignez-vous rapidement.
Transferts d’une autre université Suisse à l’EPFL
Soyez attentifs aux
- délais d’inscription différents de ceux des universités suisses
- coût souvent plus élevé
- conditions d’admission et d’immatriculation
En cas d’échec définitif
Reprendre la même voie d’études à l’étranger est possible. Il est néanmoins fortement conseillé de ré-évaluer son projet de formation. Pour cela, aidez-vous des documents proposés dans ce site, et discutez avec un professionnel ou toute autre personne de confiance. Informations concernant les études à l’étranger
Avis de recruteurs et de conseillers dans le domaine de l’emploi:
Selon ces professionnels en ressources humaines, il est difficile de passer à l’emploi avec seulement une maturité en poche, mais cela reste possible.
Actuellement, les titres intermédiaires universitaires en tant que tels n’ont pas de valeur sur le marché du travail. Ils peuvent seulement attester de compétences.
Si vous choisissez néanmoins de passer à l’emploi, plusieurs points sont importants :
Faites un bilan de votre situation
Qu’est-ce que les études à l’EPFL vous ont appris ? Quels sont vos nouveaux objectifs ? Quels moyens vous donnez-vous pour y parvenir ?
Il est indispensable de réfléchir à ces questions. Cela peut se faire seul, à l’aide des outils proposés par ce site (bilan personnel), ou encore avec l’appui d’un conseiller en orientation.
Pensez formation
La maturité n’étant pas une formation professionnelle, apprendre un métier, même rapidement, semble une option à ne pas négliger.
Restez donc ouvert à des apprentissages accélérés, des formations en emploi ou des cours du soir.
Ciblez
N’envoyez pas des dossiers de candidature tout de suite et n’importe où. Au contraire, prenez le temps de bien réfléchir aux différents secteurs qui vous intéressent, et essayez même d’en découvrir de nouveaux.
Visez les entreprises qui vous plaisent, et qui offrent des perspectives de carrière. Vous entrerez peut-être par la petite porte, mais pensez à votre évolution future au sein de l’entreprise si vous avez un certain potentiel.
Ciblez vos lettres de motivation en constituant un dossier spécifique à chaque offre.
Sachez vous mettre en valeur
Attention, ne vous dévalorisez pas (« je n’ai fait qu’une maturité », « je n’ai fait que deux ans d’EPFL ») ! Au contraire, en vous aidant du bilan « Valoriser vos acquis », réfléchissez à tout ce que vous avez acquis dans votre parcours de vie (activités associatives, petits jobs, stages, organisation de manifestations,…), et à l’EPFL (travail en groupe dans un séminaire, connaissances spécifiques, méthodes de travail,…).
Même si des compétences vous paraissent aller de soi, mettez-les en avant, ainsi que votre jeunesse et votre motivation à travailler ! Ce sont ces atouts différents d’un diplôme qui peuvent vous différencier des autres candidats.
Lors de l’entretien d’embauche, le recruteur vous questionnera sans doute sur votre échec, mais avec l’idée de comprendre les raisons personnelles qui le sous-tendent. D’où l’importance de bien y réfléchir avant ! C’est le parcours dans son ensemble qui sera regardé, et non l’échec.
Cette solution vous permet de rester dans le domaine d’intérêt choisi (pas de changement d’orientation à proprement parler).
Principales différences avec une formation EPF:
- Formation plus spécialisée (p.ex: électronique, télécommunications, génie électrique)
- Environnement structuré (petites classes, contrôle continu, meilleur encadrement, échéances rapprochées,…)
- Enseignement centré sur une approche plus pratique et appliquée.
Attention
- pour accéder à une HES, les détenteurs d’une maturité doivent effectuer une année de stage pratique. Certaines HES proposent un stage intégré à l’école (EiVD ou EIV), les autres exigent un stage en entreprise, et vous aiguillent dans vos démarches. Contactez l’école qui vous intéresse pour obtenir ces renseignements.
- Si vous avez réussi votre premier propédeutique, l’admission peut être facilitée. Renseignez-vous également auprès de l’école.
Conseil: et pourquoi ne pas effectuer cette formation en Suisse allemande? L’année de stage est idéale pour mettre en pratique l’allemand de manière à être en confiance au début des cours. La maîtrise des langues est toujours un atout indéniable et le changement d’horizon aussi!
Liste de toutes les HES en Suisse (techniques et non techniques)
Réorientation vers d’autres formations (santé, enseignement, économie, social, tourisme, arts…)
Nous vous renvoyons au site “orientation.ch\
D’après le SAE, l’année sabbatique n’est pas la première solution à envisager après un échec. En effet:
- recommencer des études scientifiques ou techniques, après une année sabbatique est difficile et exige une motivation à toute épreuve.
- si vous décidez de rester dans la même section et de redoubler, vous constaterez que l’année de redoublement offre un horaire allégé (si les branches pratiques sont réussies), ce qui vous permet de renouer avec des hobbies et de prendre ainsi un peu de recul (mais attention, pas trop!).
- Dès la 3e année, le cursus EPFL encourage beaucoup la mobilité (échanges universitaires) et les stages. Vous aurez ainsi facilement la possibilité de « prendre le large », tout en avançant dans les études.
Mais, si vous ressentez le besoin urgent de quitter le système académique durant une année, visez à en faire une expérience constructive que ce soit au travers d’un séjour linguistique, d’une coopération humanitaire, d’un stage…