Soudage – Brasage

  • Un poste TIG : Fronius Magicwave 230i
  • Un poste MIG : Oerlikon COK 301
  • Poste de brasure

Soudage:

Le soudage est un procédé d’assemblage permanent. Il a pour objet d’assurer la continuité de la matière à assembler. Dans le cas des métaux, cette continuité est réalisée à l’échelle de l’édifice atomique. En dehors du cas idéal où les forces inter-atomiques et la diffusion assurent lentement le soudage des pièces métalliques mises entièrement en contact suivant des surfaces parfaitement compatibles et exemptes de toute pollution, il est nécessaire de faire intervenir une énergie d’activation pour réaliser rapidement la continuité recherchée.

L’opération peut être appliquée aux métaux ainsi qu’aux matières thermoplastiques (voir soudage de plastiques) et au bois (voir soudage du bois). Le soudage permet d’obtenir une continuité de la nature des matériaux assemblés : matériau métallique, matière plastique, etc. De ce fait, les techniques d’assemblage mécaniques (rivetage, boulonnage, agrafage…) ou par adhésion (collage), ainsi que les techniques de brasage1 ne répondent pas à la définition du soudage.

Brasage:

Le brasage des métaux est un procédé d’assemblage permanent qui établit une liaison métallique entre les pièces réunies1. Contrairement au soudage, il n’y a pas fusion des bords assemblés. Selon les cas il peut y avoir ou non-utilisation d’un métal d’apport (de). Le mécanisme du brasage est la diffusion / migration atomique de part et d’autre de l’interface solide/solide dans le cas d’un brasage sans métal d’apport et de l’interface solide/liquide/solide lorsqu’un métal d’apport est utilisé, processus obtenu par action calorique et/ou mécanique.

Le brasage est très largement utilisé comme technique d’assemblage dans les industries de pointe telles l’aérospatiale, l’aéronautique, l’automobile ainsi que la conception des petites pièces creuses aux profils compliqués et en métal noble (micro-mécanique de précision, prothèses, capteurs, etc.).

Concernant les techniques de brasage mettant en œuvre la chaleur, on distingue :

  • le brasage tendre qui met en œuvre des températures inférieures à 450 °C ; le terme technique anglais correspondant est soldering ;
  • le brasage dur ou fort (brazing), incluant le soudo-brasage (braze welding), qui met en œuvre des températures supérieures à 450 °C. Par exemple, les brasures eutectiques argent-cuivre, titane-nickel ou encore titane-cuivre-nickel peuvent avoir des températures de fusion comprises entre 600 °C et 900 °C, les brasures de cuivre et de laiton les moins coûteuses ont une température de fusion comprise entre 700 °C et 1 180 °C.

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