Lutte contre le gaspillage alimentaire dans la restauration collective

Mon projet de semestre se concentre sur un self-service pour établir un diagnostic de la nourriture gaspillée dans la cuisine et la quantité que chacun.e d’entre nous laisse sur les plateaux. Il en ressort que les trois quarts du gaspillage évitable dans les cantines provient des plateaux : n’hésitez pas à demander d’adapter votre portion à votre faim ou à remplir votre ReBox de restes !

Description du projet

Cela faisait quelques années que mon chemin croisait celui de l’équipe Campus Durable à travers différents projets associatifs et événements. De fil en aiguille, j’ai discuté avec eux et l’idée de mener une étude sur le gaspillage alimentaire à l’EPFL a germé. La problématique est de taille : chaque année, 2.3 millions de tonnes de nourriture sont gaspillées en Suisse (1). Avec près de 15’000 étudiants et employés, le campus lausannois constitue à la fois une part substantielle de ce gaspillage et un véritable laboratoire d’étudie des solutions. Mon projet de semestre se concentre sur un self-service pour établir un diagnostic de la nourriture gaspillée dans la cuisine et la quantité que chacun.e d’entre nous laisse sur les plateaux. Il en ressort que les trois quarts du gaspillage évitable dans les cantines provient des plateaux : n’hésitez pas à demander d’adapter votre portion à votre faim ou à remplir votre ReBox de restes !

Ce projet n’aurait pas pu voir le jour sans de nombreux acteurs. Une collaboration avec la start-up Kitro (2) a permis d’évaluer l’effet du dernier Act4Change challenge (3) sur la nourriture que nous jetons. Ces résultats ont ensuite été mis en perspective en estimant le gaspillage total du campus et j’ai pu adresser mes suggestions à l’administration de l’EPFL. Tout ceci aurait été impossible sans l’existence du SKIL, qui m’a à la fois donné le soutien et la liberté nécessaire à l’accomplissement de mes ambitions.

La mobilisation pour remédier à ce problème semble prendre un nouveau tournant : mardi 05 mars 2019, le conseil national se prononçait en faveur d’un plan d’action permettant de réduire 50% du gaspillage alimentaire d’ici à 2030 (4). A l’image du Castor Freegan (5) sur le campus, une multiplication d’initiatives au sein des communautés apportera une partie de la réponse pour la moitié restante.

(1) https://www.bafu.admin.ch/bafu/en/home/topics/waste/guide-to-waste-a-z/biodegradable-waste/types-of-waste/lebensmittelabfaelle.html
(2) https://www.kitro.ch/
(3) https://developpement-durable.epfl.ch/fr/act4change/a4c/
(4) https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20183829
(5) https://www.facebook.com/castorfreegan/

Etudiants impliqués:

Marc Vruggink