Entre 2003 et 2020, un inventaire complet de la Collection dâinstruments scientifiques UNIL-EPFL a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par le Professeur Jean-François Loude. Le service UNIRIS (Ressources informationnelles et archives) de lâUNIL travaille actuellement Ă le mettre en ligne sous une forme scientifique. En attendant, nous vous proposons une visite virtuelle de la Collection.
Quelques mots sur lâinventaire
En 2003, lorsque le Prof. Loude entreprend dâinventorier la Collection, il ne dispose que dâun document trĂšs partiel, qui recense moins de 200 objets. En 2020, aprĂšs des annĂ©es de travail et de dĂ©couvertes, lâinventaire comporte dĂ©sormais un peu plus de 1000 fiches.
Quand plusieurs exemplaires dâun instrument, identiques ou ne diffĂ©rant que par de petits dĂ©tails ont Ă©tĂ© trouvĂ©s, une seule fiche dâinventaire a Ă©tĂ© Ă©tablie. Il en est de mĂȘme pour certains objets de relativement faible valeur, contemporains et de fabricant inconnu, comme par exemple les thermomĂštres Ă mercure, pour lesquels une seule fiche reprĂ©sente un lot dâobjets. Le nombre dâobjets dans la collection est donc bien supĂ©rieur au nombre de fiches.
Chaque objet (Ă de rares exceptions prĂšs) a Ă©tĂ© photographiĂ©, mesurĂ©, et, dans la mesure du possible, identifiĂ© et documentĂ© au moyen de documents contemporains de la fabrication : anciens traitĂ©s et livres de physique, catalogues de fabricants, brevets, modes dâemploi, etc. Le nombre dâobjets dont la fonction nâa pu ĂȘtre dĂ©terminĂ©e (« vistemboirs ») est trĂšs faible.
Ă la suite des dĂ©mĂ©nagements successifs de la physique Ă travers Lausanne, les instruments dĂ©fectueux ont Ă©tĂ© Ă©liminĂ©s, et lâĂ©tat des objets restants est en gĂ©nĂ©ral bon.
Un systÚme de classification par catégories, reflet de la division en chapitres des grands traités de physique classique de la fin du XIXe et du début du XXe siÚcle, a été adopté. Des catégories supplémentaires représentent les développements de la physique « moderne » : rayons X, radioactivité, électronique à lampes et à transistors, etc., ainsi que les domaines associés à la physique à Lausanne pour des raisons historiques : astronomie, chimie physique et électrochimie.