Christophe Guignard & Patrick Keller (Fabric/c)

Par Fabric/ch – Christophe Guignard et Patrick Keller, arch. EPFL
le 6 novembre 2002
Propos :
// …, territoires électromagnétiques, infosphère, microarchitecture, infra présence, homme symbiotique, réseau, architecture téléchargeable, game*boxes*, émission architecturale, avatars, hominescence, énergie, espace multi-utilisateurs, entropie, espaces simulés et stimulés, environnements distribués, biotechnologies, information, néguentropie, espaces multi-fictionnels et multi-fonctionnels, IP, réalité mixte, datascape, hybridation, … //
Derrière ce titre et l’ensemble de ces mots se cachent, tour à tour et sans hiérarchie apparente, de nouvelles architectures, un corps nouveau, des spatialités transformées, de possibles concepts et à travers eux la perspective de territoires mutants.
L’architecture électronique est une architecture qui s’installe dans ces espaces, ces programmes et pour ces nouveaux corps. C’est une architecture faite d’information, d’énergie et de technologie. Distribuée et non localisée, digitale, elle oscille entre infra et ultra présence: spatialement non délimitée ou fixée. C’est une architecture au plus simple de son expression: une diffusion d’information.
Equipe :
fabric | ch est une agence d’architecture électronique fondée il y a 5 ans en Suisse par deux architectes [Christophe Guignard et Patrick Keller], un ingénieur en télécommunication [Stéphane Carion], un ingénieur en informatique [Christian Babski] et dont l’objectif a été dès le départ d’explorer les territoires digitaux et/ou électromagnétiques et d’y formuler de nouvelles propositions architecturales. D’y fonder une autre forme d’existence de l’objet architectural.
Réseau, télécommunication, wlan, ondes, jeux, information, mobile computing, datas, biotechnologie, énergie sont leurs playgrounds favoris à l’heure actuelle: une formulation minimale de l’architecture dans un environnement technologiquement abondant.
fabric | ch développe des projets mais développe également ses propres technologies ayant décidé que son approche architecture-sciences pouvait se matérialiser aussi bien dans des objets logiciels que dans des projets d’installations ou d’architectures dites *réelles*.