
Dans les systèmes microbiens, les interactions entre micro-organismes peuvent être à la fois positives et négatives.
Les interactions positives comprennent la coopération (comme la formation de biofilms) et le mutualisme (par exemple la syntrophie ou le cross-feeding), où les micro-organismes échangent des produits métaboliques au bénéfice des deux partenaires.
À l’inverse, les interactions négatives incluent la prédation, la production de déchets métaboliques modifiant l’environnement de manière défavorable, la production d’antibiotiques, ainsi que la compétition pour un même espace ou une même niche écologique.
Les espèces microbiennes forment également souvent des relations symbiotiques étroites avec des hôtes eucaryotes pluricellulaires.
Ces interactions synergiques hôte-microbe peuvent aider les eucaryotes plus grands (par exemple les plantes, les insectes ou les amphibiens) à s’adapter aux changements climatiques.
Comprendre comment les microbiomes des hôtes eucaryotes peuvent favoriser leur adaptation aux changements environnementaux permet de mieux prévoir les impacts en cascade sur le fonctionnement global des écosystèmes.
L’objectif est de mettre en lumière le rôle essentiel des microbiomes dans la tolérance au stress des hôtes eucaryotes, dans le contexte de l’adaptation des organismes cryosphériques à un environnement en réchauffement.