Capillarité en infiltration

G. Schneider, L. Weber, and A. Mortensen, avec des contributions antérieures de A. Léger, N. Rojo Calderon, M. Kida, M. Bharaini, C. Bacciarini, R. Charvet and W. Dufour.

Dans ce projet financĂ© par le Fonds National Suisse de la recherche scientifique, nous explorons la physique de la capillaritĂ© dans l’infiltration sous pression en menant des expĂ©riences de haute prĂ©cision dans des conditions de faible nombre capillaire.

Le mouillage des solides par des mĂ©taux fondus est gĂ©nĂ©ralement Ă©tudiĂ© par la technique de la goutte sessile. Ce travail prĂ©sente une mĂ©thode alternative pour la comprĂ©hension du mouillage des solides par les mĂ©taux lors de l’infiltration sous pression. Nous utilisons un appareil d’infiltration conçu Ă  l’EPFL et capable de mesurer dynamiquement le taux de pĂ©nĂ©tration du mĂ©tal lors de l’infiltration de prĂ©formes poreuses Ă  haute tempĂ©rature (≈ 1000°C) et sous haute pression (≈100 atmosphĂšres). Nous Ă©tudions le chemin d’Ă©coulement des mĂ©taux pendant l’infiltration, en observant les premiĂšres phases du processus, et nous explorons plusieurs paramĂštres que les expĂ©riences de goutte sessile ont montrĂ© comme gouvernant le mouillage des oxydes et autres cĂ©ramiques par les mĂ©taux en fusion. Parmi ceux-ci figurent notamment le rĂŽle de l’oxygĂšne, le rĂŽle d’élĂ©ments d’alliage adsorbants et le rĂŽle de la rĂ©activitĂ© interfaciale, qui demeurent tous partiellement incompris dans les conditions de mouillage dynamique caractĂ©ristiques du traitement par infiltration.