Recherche

Le Laboratoire de biotechnologie environnemental concentre sa recherche dans les trois domaines suivants:

Traitement biologique d’effluents industriels par biomasse libre ou immobilisée

Ce domaine de recherche comprend deux sujets interactifs :

  • Le premier est la sélection, l’adaptation et la stabilisation de consortia bactériens, capables de dégrader différents polluants organiques xénobiotiques présents dans les eaux usées industrielles et les effluents gazeux.
  •  Le second est la conception et le développement de nouveaux systèmes de traitement. Dans ce cas, le comportement métabolique et les cinétiques de consortia microbiens spécifiques, en particulier à l’état immobilisé, sont étudiés dans des bioréacteurs contrôlés. Cette recherche inclut également des aspect fondamentaux, comme les mécanismes d’attachement microbien sur les surfaces, les interactions entre le support, le substrat et la biomasse, ainsi que la modélisation mathématique des processus microbiens. La composition et la dynamique des consortia microbiens sont investiguées par des techniques d’écologie moléculaire.

Bioremédiation des sols et des aquifères

L’objectif principal de cette recherche est de développer des technologies de traitement pour remédier des sols et des aquifères pollués par différents contaminants organiques, en exploitant l’activité métabolique de bactéries, aussi bien que de plantes et de leur rhizospère. Des aspects fondamentaux sont étudiés, comme la caractérisation des microorganismes et des communautés microbiennes impliquées, leur biologie moléculaire, leur biochimie et leur physiologie, sans pour autant négliger les aspects plus pratiques, comme la conception d’outils de monitorage.

Procédés microbiens intégrés pour le traitement de déchets organiques solides

Le contenu des déchets organiques peut être valorisé, par exemple comme ressource énergétique. Par des processus de fermentation appropriés, les différents composés organiques présents peuvent être transformés en biogaz et la matière résiduelle en compost; alternativement, ils peuvent être fermentés en produits de valeur comme l’acétate ou l’éthanol.