L’éveil du printemps

Illustration F. Dutto EPFL SPS 2020

Des fleurs en papier qui s’ouvrent une fois déposées dans un peu d’eau ? C’est l’éveil du printemps !

 

Matériel

Pour cette expérience il te faudra :

  • un bol rempli d’eau
  • une feuille de papier standard
  • des ciseaux
  • éventuellement des feutres ou des crayons de couleur

Expérience

  • Tout d’abord il faut préparer tes fleurs : tu peux soit imprimer les modèles ici soit dessiner ta fleur toi-même. La seule consigne à respecter est que les pétales de la fleur soient assez petits pour qu’ils ne dépassent pas une fois pliés au milieu.
  • Découpe ta fleur et décore-là.
  • Plie les pétales les uns après les autres.
  • Pose délicatement ta fleur sur l’eau avec les pétales vers le haut.
  • Attends un instant et observe ce qui se passe.

On dirait que la fleur prend vie !!

Dans un deuxième temps tu pourras t’amuser à dessiner une araignée à 8 pattes, un terrible monstre à 12 bras ou un animal imaginaire qui se dévoilent dans l’eau. Il faudra toujours respecter la consigne d’en haut : les pattes ou les bras, comme les pétales, doivent pouvoir être repliés à l’intérieur du corps de ton dessin. Tu pourras aussi écrire un message à l’intérieur de ton dessin ou y cacher quelque chose.

Mais d’abord essayons de comprendre comment ça marche.

Selon-toi, qu’est-ce qui anime tes fleurs ou tes animaux imaginaires ?

 

 

 

Vérifie ton raisonnement avec les explications ci-dessous :

Pour comprendre cette simple expérience, il faudrait pouvoir observer de très près ta feuille de papier.

A l’œil nu on ne voit qu’une surface bien lisse, mais sais-tu ce qui se cache dedans ?

De quoi est composée une feuille de papier ?

Le papier est une matière composée de minuscules fibres de cellulose, fabriquée à partir du bois :

 

 
Image de Wikipedia Commons
 

Mais qu’est-ce que la cellulose ?

La cellulose est constituée de glucose, qui n’est rien d’autre que du sucre. Plusieurs molécules de glucoses se relient ensemble pour former une longue chaîne, puis plusieurs chaînes se mettent les unes à côté des autres, pour former un filament un peu plus épais, et ainsi de suite. A la fin on obtient une fibre de cellulose d’environ 20 micromètres de diamètre. C’est minuscule, 2 à 5 fois plus fin qu’un cheveu.

Un enchevêtrement de milliers de ces toutes petites fibres forme le papier bien lisse que l’on a l’habitude d’utiliser. Pour les apercevoir il faut utiliser un microscope puissant, comme celui qui a permis de prendre l’image ici.

C’est ainsi qu’apparaît un mouchoir en papier en l’observant avec un grossissement de 200 fois.

 

 

Ce même phénomène, appelé capillarité, est à la base du transport de l’eau dans les vraies fleurs.

Comme les fleurs en papier, les vraies fleurs sont également composées de toutes petites fibres que tu ne peux pas voir. Ainsi, l’eau dont elles ont besoin qui est dans la terre, s’insinue dans leurs fibres. L’eau monte dans les racines, puis dans la tige jusqu’aux pétales, ce qui les fait vivre.

 
 

Filme ou photographie, toi aussi, ton expérience et partage nous ton résultat sur les réseaux sociaux :

@EPFL_SPS

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