Les feuilles peuvent fonctionner dans une large gamme de températures de l’air tout en restant en dessous d’un seuil de température spécifique à chaque espèce afin de maintenir leur fonction. Cependant, avec l’intensification des vagues de chaleur, les températures dépassant ces seuils pourraient devenir plus fréquentes dans les prochaines années. Cela a des effets négatifs sur la physiologie et la santé des arbres, réduisant la photosynthèse et entraînant le brûlage des feuilles.
À travers différents projets, nous cherchons à comprendre :
Comment les sécheresses du sol et de l’atmosphère influencent-elles la thermorégulation des feuilles ?
Les espèces peuvent-elles s’acclimater à des températures de l’air plus élevées en augmentant leurs seuils de température critiques ?
L’adaptation aux conditions climatiques locales peut-elle influencer la dynamique de régulation de la température des feuilles ?
Récemment, nous avons découvert que, chez le Pinus sylvestris, la sécheresse réduit la température optimale des arbres en raison d’une réduction substantielle de la conductance stomatique pendant les périodes chaudes et sèches de l’année. Étonnamment, nous n’avons observé aucune différence de température entre les arbres souffrant de sécheresse et ceux irrigués, ce qui suggère que les conifères ne dépendent pas exclusivement du refroidissement par évaporation pour réguler la température des aiguilles.











