Evénements

Colloque : #SATURATIONS

Appropriation inventive et critique 2. Éloge des rythmes, de la vacance et des interstices
Lausanne, EPFL (Suisse), les 14 et 15 juin 2018

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The Doctoral Program in Architecture and Sciences of the City (EDAR) has the pleasure to invite you to the conference with: 
 
Prof. Karen Lucas from the Institute for Transport Studies, University of Leeds.
October 6th, 2017 / 10 a.m. / AAC 1 06 EPFL
 
Driving to the breadline: the auto motives of low income households

Research confirms that, in the context of highly mobile western societies, there is a mutually reinforcing relationship between transport poverty (lack of access to both private and public mobility resources) and social disadvantage and exclusion.  Unlike Australia or the United States, car dependency has not fully taken hold in the UK – a quarter of households still do not have regular access to a car. Non-car owning households are overwhelmingly concentrated in the lowest income quintile of the population, approximately half of households in this lowest quintile own cars. These households make significantly less trips and travel much shorter distances than their car-owning counterparts. This often leads to non-participation in a range of life-enhancing activities, such as employment, education, health care and food shopping.

It is perhaps for these reasons of social inclusion that car ownership among low-income households in the UK has increased more rapidly year on year than for the other income sectors. Although it may appear intuitively obvious, this statistical trend actually tells us very little about the actual motivations behind why people living on or near ‘the breadline’ (i.e. in poverty) are willing to commit so much of their resources to owning and running a private vehicle. They do so even when they find it difficult to afford other basic necessities, such as food, warmth, shelter and clothing.
My presentation will explore their ‘auto motives’ based upon case study evidence from studies that I have conducted with low income populations over the last 20 years.

 

Conférence: L’hybridation des mondes
Les territoires et les organisations à l’épreuve de l’hybridation

Luc Gwiazdzinski, géographe –   IGA, Pacte 

 

Mercredi 11 janvier 2017 10:30 – EPFL, MED 21522 

Depuis la prophétie d’Andhy Warhol, les hybrides ont proliféré et la métaphore a envahi tous les champsd’une société « liquide » où le changement est devenu la règle et la stabilité l’exception. Le big bang des organisations, des temps sociaux, des territoires de vie et des mobilités entraîne de nouvelles recompositions. Les statuts changent, les échelles et les frontières deviennent plus floues. Le développement des TIC et du numérique brouillent encore les rapports entre l’espace et le temps, le passé, le futur et le présent, l’ici et l’ailleurs, le réel et le virtuel, l’individu et les communautés. L’effacement progressif de l’unité de temps, de lieu et d’action des institutions pousse chaque acteur à sortir de sa zone de confort pour s’aventurer hors les murs  et imaginer de nouvelles alliances et agencements, construire des tiers temps et des tiers espaces où collaborer, partager et innover, autour de nouveaux contrats de confiance. L’hybridation des espaces, des temps et des pratiques oblige également les chercheurs à repenser leurs représentations et leurs méthodologies. C’est une invitation à devenir soi-même hybride, à répondre au défi de l’altérité par une création continuée, à dépasser le binaire et le statique en ouvrant le champ des possibles aux porosités, au trans, au co, aux futuribles et aux chimères.

 

Luc Gwiazdzinski est géographe et urbaniste, chercheur au laboratoire Pacte (UMR 5194 CNRS) et directeur du master Innovation et territoire (www.masteriter.fr). Il vient de publier « L’hybridation des mondes » chez Elya Editions. Deux de ses ouvrages sur la ville et le temps ressortent chez Rhuthmos en 2016 : « La nuit dernière frontière de la ville » et « La ville 24h/24 ».