Ville, mobilité et actions publiques

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L’objectif général des travaux de recherches, études et expertises ayant traits au domaine « Ville, mobilité et action publique » est de comprendre quels sont les leviers dont disposent les acteurs publics pour réguler les transformations sociétales et territoriales issues des déplacements et de la mobilité. – Voir les recherches – 

 

Si l’analyse des mobilités est actuellement très porteuse en sociologie urbaine, c’est d’abord parce que les potentiels de vitesse procurée par les systèmes de transport et de communications à distance ont un impact considérable sur les sociétés et leurs territoires. Ces transformations ont été très largement impulsées par des investissements publics dans les infrastructures de transports routiers, ferroviaires, aériens, puis par l’amélioration des systèmes de communication à distance ces 50 dernières années. Les potentiels de vitesse procurés par les systèmes de transport et de télécommunication ont été plébiscités par la population qui les utilise de façon intensive, mais souvent différente de celle imaginée par les concepteurs de ces systèmes.

 

Chaque personne se déplace en moyenne de plus en plus vite, de plus en plus loin, et cela prend également quotidiennement de plus en plus de temps. Tout ceci marque les expériences du monde et les identités, qui, de respectivement locales et ancrées, ont tendance à se faire multiples et cosmopolite. Les possibilités de déplacements à bas coût ont également fortement marqué l’économie, contribuant à sa globalisation et aux transformations des modes de production. Dans ce contexte, il n’est ainsi plus possible de penser les Etats nations comme des sociétés autonomes les unes vis-à-vis des autres, ni les territoires comme des espaces homogènes clôturés par des frontières nettes.

 

C’est à l’approfondissement de ces questions qu’est consacré le domaine de recherche « Ville, mobilités et action publique », en mettant l’accent d’une part sur l’étude de la motilité des acteurs individuels et collectifs, et d’autre part sur l’identification des leviers d’action dont disposent les pouvoirs publics pour agir dans le domaine des déplacements et de la mobilité.