La ville blanche de Tel Aviv

23 mai au 23 juin 2006


Exposition réalisée par la Municipalité de Tel Aviv

Entre les dunes et la Méditerranée, la « ville blanche » de Tel Aviv présente tous les aspects de l’architecture du Mouvement moderne. Les architectes israéliens qui fréquentèrent les écoles de l’avant-garde européenne et qui se formèrent dans des bureaux d’architectes renommés, importèrent les connaissances acquises à l’étranger pour générer de nouvelles formes et donner vie à un langage architectonique diversifié.
 
L’adaptation des influences européennes aux conditions climatiques, à la culture et aux traditions de la construction locale produisit ainsi un riche vocabulaire vernaculaire. Les caractéristiques volumétriques, la qualité expressive des courbes et l’influence de l’horizontalité donnèrent lieu à une forte interaction entre ombre et lumière, une des marques caractéristiques de l’architecture à Tel Aviv. L’usage du crépi blanc renforce la beauté des volumes sous le soleil, révélant une « ville blanche » unique et complexe, représentative d’une architecture puriste et exempte de décorations.
 
L’exposition a été conçue pour célébrer l’inscription de la « ville blanche » au patrimoine mondial par l’Unesco en juillet 2003. Promue par la Municipalité de Tel Aviv et par le musée d’art de Tel Aviv, elle a été réalisée par l’architecte Nitza Szmuck en collaboration avec l’architecte Tal Eyal sur un aménagement et une production graphique de Peter Szmuk et produite par Smadar Timor et Noa Karvan-Cohen. Tel Aviv, la ville blanche bénéficie du soutien de la Municipalité de Tel Aviv-Yafo et du Musée d’art, de la Fondataion Tel Aviv, du Ministère des Affaires étrangères d’Israël, du Ministère du Tourisme et de la Commission nationale d’Israël pour l’Unesco. La présentation de l’exposition à Lausanne a été soutenue par le Ministère des Affaires étrangères au Consulat général d’Israël à Berne.
 
Catalogue : «Des maisons sur le sable. Tel Aviv, Mouvement moderne et esprit Bauhaus» de la commissaire Nitza Szmuk a été publié par les Editions de l’Eclat à Paris.