Recherches en cours

Seating Accommodations – Assises publiques

Les bancs publics sont essentiels pour la qualité de la vie urbaine afin de favoriser les modes de mobilité actifs et l’appropriation de l’espace urbain. Mais, traditionnellement, les bancs sont plutôt conceptualisés en tant qu’objets de design au lieu d’outils d’animation de la politique spatiale urbaine. Il existe une base de connaissance limitée en ce qui concerne les besoins et préférences des citoyens en matière d’assises dans l’espace public. Ce projet vise à comprendre le processus de décision concernant les bancs publics dans les administrations municipales et les différents facteurs et critères d’influence. Le but est d’identifier les parties prenantes et de meilleures pratiques, ainsi que les éventuels besoins de formation et recherches supplémentaires. Les résultats contribueront à l’élaboration d’une politique de bancs publics intégrable aux politiques de mobilité et d’urbanisme.

Période : 2022

Chef de projet / coordinateur scientifique : Renate Albrecher

Consortium : City of Munich, Mobilitätsreferat, DE; Institute of Advanced Studies, Vienna, AT; Verein Bankkultur, CH

Financement / mandat : EIT Urban Mobility, KAVA 21164


Différence Urbaine : vers une planification inclusive (Diff_Urb)

Les villes se caractérisent par la pluralité des personnes et des usages et il est de plus en plus important de l’intégrer dans la planification urbaine. La prise en compte des différences de conditions de vie et d’utilisation spatiale et temporelle est souvent fondée sur une compréhension qui ne prend en compte qu’une seule caractéristique, comme le revenu, l’analyse de certains espaces ou d’un moment particulier de la journée.

Intégrer et reconnaitre les différences entre les habitants d’une ville, tout en favorisant le vivre-ensemble, est un enjeu crucial pour la fabrique des villes. Pour y faire face, les décideurs doivent adapter l’espace urbain et mettre en place des politiques favorisant l’inclusion au sein d’une société plurielle.

Ce projet qui impliquera des sociologues, politologues, urbanistes, architectes et ingénieurs civils à l’EPFL, l’Université de Genève et l’ETHZ vient de recevoir un financement « Sinergia » du Fonds national suisse, à hauteur de 2,2 millions de Francs.

Les chercheurs mèneront une enquête comparative à Genève, Bruxelles, Hambourg et Turin, qui ont des manières différentes d’aborder ces questions. Ils entendent analyser et décrire les dispositifs et lois en place dans ces grandes villes européennes, le support infrastructurel sur lequel ils s’appuient, et le ressenti des habitants.

Période : 2021 – 2025

Chef de projet / coordinateur : Vincent Kaufmann, Sandro Cattacin (UniGE), Adrienne Grêt-Regamey (ETHZ)

Équipe LASUR : Guillaume Drevon, Nathalie Fanzy, Florian Masse, Yves Pedrazzini, Sanja Platisa

Financement / mandat : FNRS Programme SINERGIA


Transit Oriented Development for Inclusive and Sustainable Rural-Urban Regions. TOD-IS-RUR

Les 9 bénéficiaires et les 12 organisations partenaires créent une plateforme unique pour 10 chercheurs en début de carrière (RCE), offrant une formation interdisciplinaire et intersectorielle experte pour analyser le développement du rural et de l’urbain et développer de nouveaux schémas de planification basés sur le contexte pour les régions rurales et urbaines (RUR). L’objectif du réseau est d’étendre le concept de développement axé sur le transit (TOD) aux régions rurales et urbaines en adoptant une approche contextuelle, dans laquelle les interactions entre mobilité et urbanisation sont étudiées en fonction des qualités socio-environnementales.

En s’appuyant sur un large éventail de RUR en Europe et en apportant l’expertise des études urbaines, la recherche et la formation transcendent la fragmentation disciplinaire et nationale, préparant une nouvelle génération de professionnels hautement qualifiés capables de relever le défi de la lutte contre l’étalement urbain dans les contextes spatiaux où la plupart des Européens vivent, et de mettre en œuvre des plans de planification inclusifs et durables pour les RUR.

Période : 2021 – 2025

Chef de projet / coordinateur : Vincent Kaufmann, Paola Viganò (LAB-U), Caroline Gallez (LVMT)

Équipe LASUR : Maya El Khawand, Flore Guichot

Financement / mandat : EU Framework Programme for research and innovation Horizon 2020 Marie Skłodowska-Curie Actions (MSCA), Innovative Training Network (ITN)


Projet Domotopie. Le “chez soi” dans un monde en mouvement

Alors que la tendance est à l’exploration des territoires étendus de l’habiter, cette recherche prend le parti de réactualiser la réflexion sur le logement et de l’envisager comme un point de cristallisation de la transformation des modes de vie, en particulier sur le plan temporel. Elle fait l’hypothèse que l’intensification et la diversification des rythmes de vie donnent lieu à de nouvelles formes d’appropriation, de conflits et d’ajustements au sein de la sphère domestique. Quels sont les nouveaux usages et significations du logement ? Comment se recompose le « chez soi » ? Comment se déploient les capacités individuelles et collectives à « tenir le rythme » ? Comment évoluent, sous les pressions rythmiques, les inégalités qui traversent la sphère domestique ?

L’enquête porte sur la sphère domestique dans le Canton de Genève, à partir de méthodes mixtes. L’enjeu est de contribuer à une sociologie urbaine attentive à l’articulation entre les sphères de l’expérience, la production de l’espace et les transformations sociétales. Il s’agit en particulier de considérer les effets oppressifs et émancipateurs des nouveaux rythmes de vie au plus près de l’expérience quotidienne et intime des personnes.

Période : 2020 – 2024

Chef de projet / coordinateur : Luca Pattaroni

Équipe LASUR : Garance Clément, Fiona Del Puppo, Guillaume Drevon, Marc-Edouard Schultheiss

Financement / mandat : FNRS Division 1


(In)hospitalités urbaines. Quelle place pour l’arrivant.e en situation précaire dans les villes de Genève et Bruxelles ?

Ce projet propose d’interroger l’évolution des formes d’hospitalité et d’inhospitalité urbaine dans les villes européennes à partir des cas de Genève et Bruxelles. De manière comparative, il documentera et cartographiera sur plusieurs années les trajectoires spatiales et sociales de venue à la ville de personnes en situation précaire (sans-papiers, réfugiés, immigrant.e).

Période : 2019 – 2023

Chef de projet / coordinateur : Luca Pattaroni, Maxime Felder

Équipe LASUR : Guillaume Drevon, Joan Stavo-Debauge, Marie Trossat

Financement / mandat : FNRS Division 1


Les Communs Transfrontaliers. Quelles modalités pour l’intégration des métropoles transfrontalières en Europe ?

L’objectif général de la recherche est d’explorer les conditions permettant de développer la cohésion des espaces métropolitains transfrontaliers. Elle mobilise pour ce faire le concept de communs et propose d’analyser dans quelle mesure l’existence de communs transfrontaliers non économiques constitue un facteur d’apaisement des relations transfrontalières et par ce biais de création de cohésion.

Période : 2018 – 2022

Chef de projet / coordinateur : Guillaume Drevon, Vincent Kaufmann

Équipe LASUR : Garance Clément, Alexis Gumy, Ander Audikana

Financement / mandat : FNRS Division 1


Réseaux conjugaux et géographie des couples : une approche par la motilité

L’objectif de la recherche est d’étudier les relations entre la satisfaction conjugale, les réseaux conjugaux et la géographie des couples dans une approche par la motilité. La migration familiale et la distance physique avec la famille et les amis peut mettre au défi les relations de couple et peut parfois conduire à une insatisfaction et instabilité conjugales. La plupart des études se sont concentrées sur les difficultés de carrières des femmes après migration, qui est souvent motivée par la carrière de l’homme. Un facteur insuffisamment étudié est le fait que se déplacer dans un nouveau lieu peut fragiliser les liens et réseaux conjugaux. Au-delà de la taille des réseaux, le chevauchement des réseaux conjugaux, c’est-à-dire dans quelle mesure les deux partenaires ont des amis et des membres familiaux communs joue un rôle important dans l’identité de couple, la qualité et la stabilité conjugales. La capacité des partenaires à partager amis et famille dans les anciens et nouveaux lieux est susceptible de significativement varier selon la motilité, c’est-à-dire la capacité des individus à être mobiles pour réaliser leurs projets. Bien que l’importance de la mobilité spatiale soit toujours plus reconnue dans l’étude des familles contemporaines, peu de travaux empiriques ont été réalisés sur ces questions. Cette recherche vise à combler cette lacune en analysant comment la motilité et le chevauchement des réseaux conjugaux influencent l’effet de la géographie des couples sur la satisfaction conjugale. Les données de l’enquête MosaiCH 2019 comprenant un module de questions ad hoc sont utilisées.

Période : 2019 – 2022

Chef de projet / coordinateur : Vincent Kaufmann, Gil Viry

Équipe LASUR : Guillaume Drevon, Florian Masse, Jacques-Antoine Gauthier (UNIL)

Partenariat : Réseau NCCR LIVES

Financement / mandat : FNRS NCCR LIVES IP6


Package python pour l’analyse des données de géolocalisation

Les chercheurs et les praticiens dans les domaines de la mobilité, des sciences de la ville et de la planification urbaine ont un grand besoin de faire bon usage des données de géolocalisation. Ce projet propose une library ouverte pour rendre plus facile les calculs basiques des comportements de mobilité, intégrés à des données contextuelles ouvertes.

Il fournit un cadre pour appareiller la multiformité des données urbaines, pour articuler les open data et les données restreintes, pour harmoniser les données d’offre et de demande, tout en gardant la trace d’une métrique de privacy.

Période : 2023

Auteur du projet : Marc-Edouard Schultheiss

Financement : Bourse du Conseil des EPF pour les open sciences


Panel lémanique de suivi de la durabilité des pratiques

Pour être en mesure de mener une recherche de pointe sur la transition des modes de vie, la faculté ENAC de l’EPFL a lancé une enquête de panel d’une durée de 5 ans. Celle-ci a pour but de mesurer l’évolution des comportements, des usages et des opinions sur des modes de vie à la manière d’un observatoire. Le panel sera pérenne dans le temps et composé d’un échantillon représentatif de la population de l’arc lémanique acceptant de répondre régulièrement à des enquêtes (une grande enquête par année et 2-3 autres enquêtes ciblées). Le panel s’inscrit dans le déploiement du cluster de recherche ENAC « Sustainable Territories » et constitue une infrastructure que la faculté ENAC met au service de ses laboratoires et de ses chercheurs en vue de développer des recherches interdisciplinaires. 

Le panel couvre l’arc lémanique, il portera donc sur les cantons de Genève et de Vaud, ainsi que le Bas Valais, le Pays de Gex et le Chablais et le Genevois français.

Période : 2022-2027

Chef de projet / coordinateur scientifique : Vincent Kaufmann

Équipe LASUR : Guillaume Drevon, Florian Masse, Elisa Tirindelli

Financement/Consortium : Faculté ENAC, Canton de Genève, Canton de Vaud


Étude de base sur l’impact de la transition numérique sur le territoire vaudois

A partir des options prises en matière numérique par le Canton de Vaud, la recherche a pour objectif d’explorer les impacts territoriaux de la transition numérique et en identifier les répercussions sur les sept grands enjeux identifiés pour la révision complète du Plan Directeur Cantonal. Sur le plan méthodologique elle est fondée sur des entretiens d’experts et un état de l’art.

Période : 2022-2023

Chef de projet / coordinateur scientifique : Nicolas Baya-Laffite (UNIGE), Sandro Cattacin (UNIGE) et Vincent Kaufmann (EPFL)

Équipe LASUR : Chloé Montavon

Financement/Mandant : Canton de Vaud


Projections d’effectifs scolaires 2020-2050 et devenir de l’école genevoise à l’horizon 2050 en lien avec la planification des besoins en bâtiment scolaire

Le canton de Genève se trouve dans un contexte urbanistique complexe, marqué notamment par une croissance démographique soutenue accompagnée d’importants flux migratoires, par une situation transfrontalière spécifique, par une rotation de la population étrangère au fil des années, ainsi qu’une pression sur le logement qui a motivé de nombreux projets de construction dans un contexte de densification de l’habitat dans l’agglomération urbaine. Au vu de ce contexte dynamique, les incertitudes relatives à l’évolution sociodémographique future sont importantes. La planification de l’infrastructure scolaire doit prendre en compte cette incertitude afin d’assurer un service public de formation de qualité et de proximité en fonction de l’âge des élèves, tout en soutenant la cohésion sociale.

La recherche menée vise à identifier les besoins en matière d’infrastructures scolaires dans le Canton de Genève pour les niveaux secondaire 1 et secondaire 2. D’un point de vue méthodologique, elle s’appuie sur une analyse de prospective démographique par scénarios et par des ateliers d’experts sur le futur de l’école.

Période : 2022-2023

Chef de projet / coordinateur scientifique : Vincent Kaufmann, Mathias Lerch et Luca Pattaroni

Équipe LASUR : Sonia Curnier, Chloé Montavon, Marc-Edouard Schultheiss

Financement/Mandant : Canton de Genève


La motilité pour l’insertion professionnelle et sociale

La recherche porte sur le rôle et l’importance de l’aptitude à se mouvoir, la motilité, pour trouver un emploi. Ce travail s’appuie sur les acquis de plusieurs recherches récentes menées au LaSUR en lien avec la thématique de l’insertion sociale et professionnelle. D’un point de vue méthodologique, elle est fondée sur une enquête quantitative auprès des personnes en recherche d’emploi et de la population en emploi dans le Grand Genève.

Période : 2022-2024

Chef de projet / coordinateur scientifique : Vincent Kaufmann

Équipe LASUR : Eloi Bernier

Financement/Mandant : Canton de Genève


Children on Campus

Au cours des deux dernières décennies, le campus de l’EPFL s’est fortement développé en ce qui peut être considéré comme un environnement urbain mixte et vivant. Par conséquent, la communauté de l’EPFL ne peut plus être réduite aux étudiants, professeurs et chercheurs, comme cela tend souvent à se produire. Pour que les espaces extérieurs de l’EPFL deviennent de véritables espaces publics (divers et inclusifs), il est nécessaire d’apprécier la pluralité de leurs utilisateur·trice·s, la diversité des besoins et des aspirations de ces dernier·ère·s.

Aligné sur l’ambition de la Vice-présidence pour la transformation responsable de créer une ” vision collective ” pour la transformation de l’EPFL en un campus piéton, ce projet de recherche est l’occasion de réfléchir spécifiquement à la place accordée aux enfants (en âge préscolaire) sur un campus universitaire. Avec la construction croissante de centre de vie enfantine autour l’EPFL/Unil, les enfants représentent une part grandissante des usagers du campus. Ils doivent par conséquent être pris en considération dans son processus de transformation, au même titre que les adultes. Intégrer leur point de vue dans la conception du campus piéton signifie d’envisager les espaces extérieurs comme des lieux à explorer avec leurs pairs et les adultes qui s’occupent d’eux, et comme des opportunités d’acquérir des compétences spatiales, motrices et sensorielles et de profiter d’un contact régulier avec la nature, la culture et le monde des adultes.

Période : 2022-2023

Chef·fe de projet / Coordinateur·trice·s scientifique : Sonia Curnier

Financement / mandat : Habitat Research Center / Living Lab Grant 2022


Mobilité piétonne : le rôle des bancs publics dans la promotion de la marche

La marche comme moyen de transport de la vie quotidienne représente un tiers de l’ensemble des déplacements, et pourtant, elle reste largement impensée dans les politiques de mobilité. Dans ce contexte, la présente recherche vise à tester l’hypothèse que le banc constitue un ingrédient essentiel dans l’attractivité de la marche, pour différentes raisons, liées à la convivialité de l’espace public, à l’appropriation du temps et aux besoins de repos d’une population de plus en plus âgée. Il vise donc à poser les bases d’une politique du banc, objet omniprésent dans l’espace public, mais méconnu.

Période : 2020 – 2022

Chef de projet / coordinateur : Vincent Kaufmann, Garance Clément

Équipe LASUR : Renate Albrecher, Maya El Khawand, Kamil Hajji

Financement / mandat : Ville de Chêne-Bourg, Ville de Lancy, Ville de Lausanne, Canton de Genève


Exploitation des enquêtes de mobilité : Orientations stratégiques pour les politiques de mobilité dans les Cantons de Vaud et de Genève

Les Cantons de Vaud et de Genève financent au LaSUR une recherche visant à approfondir la connaissance de la mobilité sur leurs territoires respectifs. Elle se présente sous la forme d’une série de dossiers thématiques qui s’appuient principalement sur les données des Micro-recensements Mobilité et Transport.

Période : 2017 – 2022

Chef de projet / coordinateur : Vincent Kaufmann

Équipe LASUR : Guillaume Drevon, Yann Dubois, Juliana Gonzalez, Alexis Gumy, Armelle Hausser, Florian Masse, Emmanuel Ravalet 

Financement / mandat : Canton de Vaud, République et Canton de Genève


PaNaMo Panel National Mobilité quotidienne

Le but de cette recherche consiste à proposer une opérationnalisation de la notion de motilité sous la forme d’une typologie appliquée aux questions de choix modal. Elle s’appuie pour cela sur les données de panel PaNaMo et est menée en collaboration avec l’Université de Bourgogne en collaboration avec le CNRS.

Période : 2018 – 2022

Chef de projet / coordinateur : Guillaume Drevon

Équipe LASUR : Vincent Kaufmann, Alexis Gumy, Eloi Bernier, Juliana Gonzalez

Partenariat : Réseau de recherche PaNaMo

Financement / mandat : CNRS